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Masturbation

La masturbation est une pratique courante et normale. Elle fait naturellement partie de la vie sexuelle, même si les sujets sont en couple. Il n'y a là ni signe de frustration, ni de manque, mais une pratique différente de s'épanouir.

Masturbation

Il n'y a là ni phénomène normal ou anormal, certaines personnes s'y adonneront, d'autres non.

La masturbation peut être signalée comme dysfonctionnelle lorsqu'elle devient très fréquente, compulsive, obsessive et que le besoin de se satisfaire soi-même intervient sans aucune barrière de temps, de lieu, de situation. Dans ce cas, il est préférable de consulter un généraliste ou un sexologue et d’oser dénoncer cette pratique comme envahissante, une addiction en somme qui peut révéler une fragilité psychologique, une dépression, une obsession, un mal-être...

La libido gère plus ou moins intensément le besoin de se masturber selon les âges et les époques de la vie. À l’adolescence, par exemple, les garçons découvrent leur corps, ses possibilités et ont généralement des épisodes très rapprochés de masturbation. Mais si l'on parle généralement de masturbation masculine, sachez que la masturbation est tout autant féminine, juste que l'on en parle moins, les femmes étant plus prudes, le sujet encore tabou. Avec la popularisation des sex-toys, la situation change toutefois, les femmes commencent à en parler plus librement.

La masturbation est un moyen d’évacuer ses envies, ses fantasmes, de mettre en scène sa propre sexualité, de relâcher les tensions, de prendre du plaisir par soi même faute de partenaire ou simplement si le désir s’en fait ressentir. Mais elle permet aussi d’explorer ses zones érogènes, de se connaître mieux, sexuellement, ce qui ne peut qu’être profitable dans les ébats amoureux avec un partenaire. Atteindre l’orgasme en solo permet ainsi de mieux fonctionner sensuellement parlant, de contrôler la montée du plaisir, et le faire lorsque l’on est en couple hors de la vue de son partenaire ne dénote pas d’un manque, bien au contraire, et peut se partager avec son ou sa compagne.

L’essentiel est de ne pas ressentir de tabou, de culpabilité, et de malaise à se masturber puisqu’il s’agit d’un élan tout à fait normal. Certaines personnes le feront ainsi toute leur vie, avec ou sans conjoint régulier, tandis que d’autres n’en éprouveront jamais le besoin. A chacun ses recettes et ses préférences. Comme souligné plus haut la masturbation est un souci lorsqu’elle n’est pas contrôlable, qu’elle mène à un plaisir rapide et peu satisfaisant, que la pulsion se présente n’importe quand et ne peut être jugulée, se manifestant parfois dans les lieux publics, jouant avec l’exhibitionnisme et autre déviance. L’excès de masturbation dénote un problème assez grave et un déséquilibre, tandis que s’y adonner de manière régulière, mais pas intensive ni acharnée n’a jamais fait de mal à personnes et concourt même à un certain épanouissement.

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